jeudi 29 mars 2007

abstractions à l'Oasis rouge



un regard sur la décoration murale
et les plafonds
dans l'éclairage tamisé des couloirs
de l'ancien hôtel l'Oasis rouge

prises de vues


même si les bagages ont eu quelque mal à suivre
le matériel photo lui était à portée de main !

ombres et lumières


un zyeuter(*) dans le soleil du sud peut prendre des allures inquiétantes ou comiques, chèche sur la tête, pantalon à poches multiples, rangers aux pieds... il en faut peu pour qu il ressemble à un légionnaire évadé... le belge prendra vite ainsi le surnom de Tartarin... ben c 'est le désert des Tartares(**)... hein !

(*) site photo où nous retrouver : www. zyeuter.com, cherchez Christel ou Jean du chemineau
(**) référence à un ouvrage culte de Dino Buzzati à ne manquer sous aucun prétexte

Jean du Chemineau

depuis plus de quinze ans, il rêvait de désert.
Poète, photographe à ses heures, son goût immodéré de l'aventure
lui vaudra le surnom de Tartarin pendant ce voyage.
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Christel





Présenter une photographe est rarement facile, j'en dirai donc que c'est un "Oeil" et que cet oeil révèle la beauté du monde avec simplicité, bienveillance et amour.
Elle nous aidera à découvrir la beauté de l'Algérie qui fut en son temps terre d'adoption.
Elle nous accompagnera dans un parallèle hors du temps.
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mercredi 28 mars 2007

accueil...

La chaleur d'un accueil...
Est-ce que je recevrai jamais aussi bien
L'étranger qui vient chez moi,
Est-ce que je saurai être attentif à lui
comme vous l'avez été, Moulay.
Au delà des cultures,
Au delà des traditions...
j'ai été heureux de partager la nourriture avec vous,
Le thé, la vie, les mots...
Et la difficile marche au désert.
Que Dieu vous garde !

Moulay


Moulay : le personnage central de Timimoun: je l'ai rencontré la première fois à Timimoun en 1977 il y a trente ans , puis en 2002. On peut le retrouver dans certains livres d'art consacrés à l'Algérie , tout comme Zora la tisserande et Habiba la danseuse . Il connaît son ksar à la perfection et l'aime et se désole de voir la palmeraie se dégrader et aller à sa perte .

1er thé au Sahara





Moulay était là
et la fatigue se fait sentir
























Adrar : la journée n'est pas finie , c'est la nuit de l'éclipse : invités par le responsable de la compagnie des bus pour une collation :gâteaux ,thé

anecdote

nous sommes au contrôle de police par petits groupes à des guichets différents...
-" vous faites partie du groupe Balaise Pascal ? "...

voici le diaporama de Christel : accueil à Adrar

  <table style="width:194px;"><tr><td style="height:194px;background:url(http://picasaweb.google.com/f/img/transparent_album_background.gif) no-repeat left" align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/chrisehre/AccueilAdrar02"><img width="160" style="margin:1px 0 0 4px;" src="http://lh6.google.com/image/chrisehre/RhiivG4yfmE/AAAAAAAAAFg/qV1eYxfH_LE/s160-c/AccueilAdrar02.jpg" height="160"/></a></td></tr><tr><td style="text-align:center;font-family:arial,sans-serif;font-size:11px"><a style="color:#4D4D4D;font-weight:bold;text-decoration:none;" href="http://picasaweb.google.com/chrisehre/AccueilAdrar02">accueil Adrar</a></td></tr></table>

l atr 42-300 au décollage



mardi 27 mars 2007

vol de nuit

L’attente, assis au pied d’une colonne dans la chaleur de la fin d’après midi. Le bruit et le dépaysement… le sol d’Afrique est si semblable au nôtre.
Quelques pistolets mitrailleurs rôdent ici ou là, on sent la nervosité militaire et pourtant le calme est présent, bonhomie ou chaleur ?

Un mouvement, il faut identifier les bagages pour les charger dans l’avion… une montagne à déplacer, c’est la course, chacun empoigne les sacs qu’il connaît… espérer que tout rentrera dans le cerf-volant !

Un bus nous attend, l’homme de la sécurité nous pousse, plus vite !

Le soleil a commencé à basculer sur l’horizon et enflamme l’aile de l’ ATR 42-300. Symphonie lumineuse. Christiane sort l'appareil de photo… un cri, démarche militaire d’une charmante noirette, elle ne sera charmante que quelques secondes, l'appareil est presque au sol, cris… il y avait près de l’ATR un groupe d’hommes en armes, il faudra l’intervention d’un gradé pour que cela ne tourne au drame.



Nous voilà dans l’avion… l’univers a prodigieusement rétréci… cela me rappelle St Ex…
La nuit vient, les moteurs s’emballent… décollage, au revoir Alger la blanche.

Dans le peu de lune restant, l’éclipse sera totale dans quelques minutes, le désert apparaît furtivement… étonné par toutes ses lumières, ici il ne devrait pas y en avoir !

Le vol devient monotone quand la voix du pilote nous annonce escale à Gardaïa… aéropostale ? L’autonomie de l’avion ne permet pas la liaison Alger – Ardrar, il faut faire le plein

L’atterrissage est brutal, le poids embarqué est important, la piste est un peu courte…
L’odeur du kérosène emplit la carlingue… je me prendrais presque pour Hemingway… l’aventure est là… l’Aventure !

Décollage, court, brutal, maîtrisé, virage sur l’aile pour prendre le vent… le vent du sud qui nous porte vers Ardrar…

La nuit nous enveloppe, plus de bruit dans la carlingue. L’un dort, l’autre lit… j’essaie de voir les étoiles. Quelques lueurs au sol vite dépassées… l’immensité noire, le vide !
Et puis quelques lucioles bleues, virage sur l’aile, la descente commence… au milieu de nulle part. y a-t-il une piste ici ? Premier passage au-dessus du tarmac qui file à toute allure, c’est bien plus grand que Gardaïa… virage face au vent, le nez de l’avion cabré, on touche… nous y voilà. Moteurs à fonds à contre sens, freinage et puis... silence !
Ardrar… le désert, il fait nuit, il fait chaud.

La lune réapparaît de son éclipse, en bout de piste deux hélicoptères Sukoï semblent attendre un dernier combat.
Allez chercher vos bagages, le responsable de piste a envie de dormir… je le comprends.
Yalah, yalah… avance, c’est par là… j’avais oublié que l’on peut marcher mais que l’on doit avancer, ne pas traîner, ne pas regarder le paysage…

Et là surprise cinq de nos compagnons ne verront pas leurs sacs, ils avaient pourtant été préparés ! Dans quelques heures on s’apercevra qu’il manque des médicaments importants…
L’Aventure ?… elle ne faisait que commencer.

lundi 26 mars 2007


accueil à Alger : 3 mars 2007





voici André , surnommé ........ par les élèves de Blaise Pascal , et qui retrouve le sol de l'Algérie avec beaucoup d'émotion : né à Blida, parti dans les années 58 ,60 : c'est une première pour lui aujourd'hui .










changer de terminal, alors, devient tout un cirque ! la machine à coudre, la repasseuse, et nos bagages volumineux... le petit avion en direction d'Adrar ne peut prendre tous les colis... et 5 personnes du groupe se trouvent à l'arrivée à Adrar privées de leur bagage



ils sont venus de Kabylie apporter gâteaux, galettes et oranges : Hayat, Chafia et Djamel.

dimanche 25 mars 2007

Suzel à Timimoun : février 2002


Avant de commencer ce blog sur Timimoun, je tiens à rendre hommage à Suzel sans qui aucun échange avec Timimoun n'aurait pu aboutir...
Azdine et moi avons rencontré Suzel dans les années 60 à Koléa près de Blida ,où nous enseignions . Une amitié très forte s'est créée et nous avons eu la chance de sillonner l'Algérie avec elle.
Dans les années 70 , elle s'est prise de passion pour la région du Gourara , Timimoun en particulier ..et par la suite organisé des échanges et aides avec la population de cette ville .
Les photos que je mettrai sur ce blog datent de trois époques :
1977
2002 et 2007.
Ce sont les trois voyages que j'ai eu la chance de faire dans cette région.


Cette année, en Mars 2007 , un groupe d'élèves du Lycée BLAISE PASCAL de COLMAR s'est rendu pour la quatrième fois , à Timimoun pour valoriser les compétences réciproques : ( tissages , teintures , couture)
Ce blog va raconter cette expérience et montrer toute la beauté de la région