Dans la vieille armoire qui craque
Le soir au coin du feu,
J’ai consigné des milliers de mots
À vous dire.
Ils sont prisonniers des pages
Comme vous l’êtes de l’espace,
Etoiles accrochées sur le fond bleu acier
D’un ciel si lointain.
Et pourtant
Vos lèvres me murmurent encore
Ces mots d’amitié
Et ma main vous écrit
Les échos du monde.
En ces instants qui terminent le millénaire
Une lente et lourde caravane
Franchit
La porte
Du nord.
Chargée de trésors incertains,
Elle part à travers les champs de sable
Vous porter
Quelques bouts de verres colorés
Signes de mon souvenir
Et de mon désir de vous,
Là,
A l’autre bout
De la table.
Le soir au coin du feu,
J’ai consigné des milliers de mots
À vous dire.
Ils sont prisonniers des pages
Comme vous l’êtes de l’espace,
Etoiles accrochées sur le fond bleu acier
D’un ciel si lointain.
Et pourtant
Vos lèvres me murmurent encore
Ces mots d’amitié
Et ma main vous écrit
Les échos du monde.
En ces instants qui terminent le millénaire
Une lente et lourde caravane
Franchit
La porte
Du nord.
Chargée de trésors incertains,
Elle part à travers les champs de sable
Vous porter
Quelques bouts de verres colorés
Signes de mon souvenir
Et de mon désir de vous,
Là,
A l’autre bout
De la table.
mots écrits en 1999,
le désert approchait alors
je vous propose pendant quelques jours
une suite désertique
errant de texte en texte, d'image en son...
car au désert rien ne manque
si ce n'est soi à soi !
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