dimanche 5 août 2007
lundi 9 juillet 2007
architectures du désert 1
voyez aussi le diaporama juste à côté
diaporama, Jean <table style="width:194px;"><tr><td style="height:194px;background:url(http://picasaweb.google.com/f/img/transparent_album_background.gif) no-repeat left" align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/jeanduchemineau/ArchitectureDuDSert"><img width="160" style="margin:1px 0 0 4px;" src="http://lh6.google.com/jeanduchemineau/RpJ7TtFaurE/AAAAAAAAA7M/ELkFASVOfqY/s160-c/ArchitectureDuDSert.jpg" height="160"/></a></td></tr><tr><td style="text-align:center;font-family:arial,sans-serif;font-size:11px"><a style="color:#4D4D4D;font-weight:bold;text-decoration:none;" href="http://picasaweb.google.com/jeanduchemineau/ArchitectureDuDSert">architectu<wbr></wbr>re du désert</a></td></tr></table>
diaporama, Jean <table style="width:194px;"><tr><td style="height:194px;background:url(http://picasaweb.google.com/f/img/transparent_album_background.gif) no-repeat left" align="center"><a href="http://picasaweb.google.com/jeanduchemineau/ArchitectureDuDSert"><img width="160" style="margin:1px 0 0 4px;" src="http://lh6.google.com/jeanduchemineau/RpJ7TtFaurE/AAAAAAAAA7M/ELkFASVOfqY/s160-c/ArchitectureDuDSert.jpg" height="160"/></a></td></tr><tr><td style="text-align:center;font-family:arial,sans-serif;font-size:11px"><a style="color:#4D4D4D;font-weight:bold;text-decoration:none;" href="http://picasaweb.google.com/jeanduchemineau/ArchitectureDuDSert">architectu<wbr></wbr>re du désert</a></td></tr></table>
désert disiez-vous... pas tant que cela ! Et riche en joyaux architecturaux, en décors sortis de rêves impossibles... regardez plutôt !
samedi 30 juin 2007
Poème de sable...
... un texte retrouvé qui nous parle d'amour et de sable
... une autre approche d'un désert à vivre
... une autre approche d'un désert à vivre
Ecrits sur sable,
Que vents emportent.
Comme amours d’alors,
Que l’on croyait si fortes.
N’étaient que fable
Ou lettres mortes,
Pour en vivre, nous devions d’abord
En franchir les portes.
« Je t’aime »…ici
« Embrasse-moi »…là
« Dans mes bras »…ah !
Bel alibi.
Ecrits comme fable,
Rien que lettres sottes.
En cela, nous sommes en accord,
Il faut qu’on en sorte.
Toujours,
Amour.
Ce n’est que sable
Que temps emporte.
Comme jours d’alors,
Toujours aussi fortes.
Ecrits sur un mur
Pour en briser la prison.
Ecrits futurs,
Pour murmurer son nom !
Que vents emportent.
Comme amours d’alors,
Que l’on croyait si fortes.
N’étaient que fable
Ou lettres mortes,
Pour en vivre, nous devions d’abord
En franchir les portes.
« Je t’aime »…ici
« Embrasse-moi »…là
« Dans mes bras »…ah !
Bel alibi.
Ecrits comme fable,
Rien que lettres sottes.
En cela, nous sommes en accord,
Il faut qu’on en sorte.
Toujours,
Amour.
Ce n’est que sable
Que temps emporte.
Comme jours d’alors,
Toujours aussi fortes.
Ecrits sur un mur
Pour en briser la prison.
Ecrits futurs,
Pour murmurer son nom !
texte écrit entre 2000 et 2002
samedi 23 juin 2007
le diaporama de Jacqueline
le sourire de Jacqueline...la fraîcheur de ses enthousiasmes devant la poésie de Timimoun ... son diaporama est à son image . Vous y prendrez grand plaisir
Libellés :
portraits,
séjour 2007
lundi 18 juin 2007
nos guides : le chamelier
nos guides : Mustapha
nos guides : Ahmed
Ahmed , notre philosophe...et ses dictons
Parlant d'une évidence : "on ne cache pas le soleil avec un tamis"
ou , pour parler de qui mange à deux rateliers, il mentionne celui qui a tué deux oiseaux avec la même pierre..
ou encore : " içi , il faut oublier l'Europe où le temps est de l'argent ..."
voir diaporama
vendredi 8 juin 2007
désert rebel
Talla Talline Manine D’Abdallah Oumbadougou
Extrait de Désert Rebel
O Sahara, ô Sahara, ô Sahara.
Je demande aux hommes qui écrivent :
Aidez-nous à secourir notre communauté,
Celle qui vit sur nos terres.
« désert rebel » est un cd labellisé culture équitable,
rencontre entre artistes du nord et du sud.
Extrait de Désert Rebel
O Sahara, ô Sahara, ô Sahara.
Je demande aux hommes qui écrivent :
Aidez-nous à secourir notre communauté,
Celle qui vit sur nos terres.
« désert rebel » est un cd labellisé culture équitable,
rencontre entre artistes du nord et du sud.
l'oubli est cimetière le plus vaste de notre monde
on y retrouve toutes les communautés abandonnées de la "civilisation"
il suffit pourtant de quelques mots, quelques lignes
et l'univers se souvient
de ce que veut dire Humanité
de ce que veut dire Liberté
de ce que veut dire Fraternité
pour que nul ne soit oublié !
mercredi 6 juin 2007
rêverie ?
J’ai froid…
Tu me manques
Tu me manques
Chaleur de Timimoun
Tu me manques
Tu me manques
Salut de l’homme du désert
Peut-on parler de désert
Là ou l’humain est ton frère ?
J’ai froid…
De la solitude de nos villes
De la douceur de nos existences
De l’absence de vos mots amis
J’ai froid…
Car là-bas, il y a le cœur
Car là-bas, il y a l’accueil
Là-bas,... jamais seul !
J’ai froid…
De ce désert
Peut-on parler de désert
Là ou l’humain est ton frère ?
J’ai froid…
De la solitude de nos villes
De la douceur de nos existences
De l’absence de vos mots amis
J’ai froid…
Car là-bas, il y a le cœur
Car là-bas, il y a l’accueil
Là-bas,... jamais seul !
J’ai froid…
De ce désert
Plus désert que les sables,
De ces gris
De ces gris
Qui mangent le rouge Gourara,
De votre absence.
Mon cœur a dû rester là-bas !
De votre absence.
Mon cœur a dû rester là-bas !
mardi 5 juin 2007
... musiques en tête
Bach en Sahara violoncelle
Amadeus creux des dunes
Comme sable caravanes
Quel choix étrange de ritournelles
Je les aime toutes et chacune
Alors goutez-en l’espace-âme
Et laissant ses secondes à l’heure
Bercez-vous au pas lent du rêveur
Vers l’horizon de l’oasis tourné
Laissez-vous simplement bercer.
Amadeus creux des dunes
Comme sable caravanes
Quel choix étrange de ritournelles
Je les aime toutes et chacune
Alors goutez-en l’espace-âme
Et laissant ses secondes à l’heure
Bercez-vous au pas lent du rêveur
Vers l’horizon de l’oasis tourné
Laissez-vous simplement bercer.
à l'hôtel du Gourara
Surplombant l'oasis et la mer de sable au loin, se trouve l'hôtel du Gourara, construit dans les années 1970 par l'architecte Fernand Pouillon.
Fernand Pouillon est connu pour avoir réalisé de nombreuses architectures tant en France qu'en Algérie.Ses réalisations se caractérisent par une insertion exceptionnelle dans le site. Içi,se retrouve l'ocre rouge de l'oasis...L'hôtel est construit en fer à cheval et en terrasses.
C'est içi, que nous nous retrouvions en fin d'après-midi, pour siroter paresseusement qui un coca, qui une petite bière (pas toujours trouvable), ou encore une boisson sucrée rouge grenadine et à bulles ,très prisée par...mais chut.Du fanta fraise paraît-il...
voir diaporama
lundi 4 juin 2007
le diaporama de Christiane et André
pour visualiser le diaporama de christiane, à droite, voici un petit truc utilitaire pour entendre la musique tout au long du diaporama :
dès que la musique se met en route ,ou si vous préférez,après avoir choisi dans la liste la musique de votre choix, cliquez avec la souris à droite de la souris sur le diaporama choisi, et sur le premier lien qui apparaît : "ouvrir dans une nouvelle fenêtre"...
lundi 28 mai 2007
lutter contre le sable
dimanche 27 mai 2007
Fatis , oasis du Gourara
Pour notre première sortie dans le Gourara, nous avons rejoint le groupe de Blaise Pascal pour nous rendre à Fatis , non loin de Semouta et y rencontrer les tisserandes ... L'accueil y fut chaleureux . Un délicieux couscous aux carottes nous fut servi , suivi bien-sûr de ce thé à la menthe qui ne peut être réussi qu'au Sahara !
Plaisir aussi , pour nous , femmes de l'Occident de rencontrer ces femmes joyeuses de l'oasis.
voir les diaporamas
Timimoun dans le Gourara
Voici ce que l'on peut lire sur Wikipédia...
Timimoun, est situé au bord du plateau de Tadmaït, elle domine la Sebkhra qui est l'ancien site de ce qui fut autrefois tantôt un fleuve, tantôt une étendue lacustre. Ce bassin a reçu par phases successives de nombreux sédiments, il est riche en fossiles.
Le paysage est le même que les autres oasis du Gourara, un village qui surplombe la palmeraie et qui ouvre sur le bassin sédimentaire de la Sebkhra, offrant un magnifique panorama sur la partie méridionale du Grand Erg Occidental, composé de splendides dunes.
Il y a de nombreux siècles, des bateaux empruntaient la sebkhra, comme en attestent des écrits anciens, ainsi que la tradition orale, certains villages de ses rives auraient des noms de ports, aujourd'hui disparus.dimanche 6 mai 2007
sable...
" La terre nous apprend plus long sur nous que tous les livres. Parce qu'elle nous résiste. L'homme se découvre quand il se mesure avec l'obstacle."
... 6 mai 2007, j'ai entrouvert "Terre des hommes" et le sable en est tombé ! Le sable de la tempête. Le livre m'a accompagné pendant les deux jours de marche à travers elle.
Revient la marche désepérée de St Ex et de son mécanicien Prévot après la chute du vol vers l'Egypte !
Reviennent quelques phrases que le vent du désert semblait murmurer : "Chaque seconde de silence assassine un peu ceux que j'aime. Et une grande rage chemine en moi : pourquoi ces chaînes qui m'empêchent d'arriver à temps et de secourir ceux qui sombrent ? Pourquoi notre incendie ne porte-t-il pas notre cri au bout du monde ? Patience !... Nous arrivons !..."
Que faire au milieu du vent de sable si non marcher avec les mots qui hurlent dans la tête... désespérante voix du de dans qui te dit de t'arrêter, de laisser passer, de te coucher... mais rien n'y fait les jambes avancent, un pas puis un pas et ce vent qui ne mollit pas !
Première défaillance, quelqu'un se sent mal... forme de claustrophobie de l'espace, enfermement dans la poussière de pierre au milieu du vide sidéral... l'entourer, marcher avec, la soutenir... Les pas reprennent l'un, puis l'autre...
Moulay nous dira en fin de journée que nous avons fait sept kilomètres... l'épreuve m'a paru plus difficile que les marches forcées militaires de 25 km avec le barda !
" Et le vent peu à peu empire. Et je découvre que dans le désert il n'est point de refuge. Le désert est lisse comme un marbre. Il ne forme point d'ombre pendant le jour, et la nuit il vous livre tout nu au vent.... je suis exposé au fouet de glace. ... je marche droit devant moi... L'Arabe nous a simplement regardés. Il a pressé, des mains, sur nos épaules, et nous lui avons obéi. ... Il n'y a plus ici ni races, ni langages, ni divisions... Il y a ce nomade pauvre qui a posé sur nos épaules des mains d'archange."
D'autres faibliront aussi, dériveront un peu... même notre guide approchera l'épuisement. Peu à peu nous sommes tous devenus pieds qui marchent, jambes, simplement des jambes... encore un pas, encore un... encore un... Est-ce le ksar... là-bas ?
Et c'est la fraternité qui nous conduit au bourg entre Tala et Aghlad où le repas nous rendra vie.
extraits de Terre des Hommes d'Antoine de Saint-Exupéry
... 6 mai 2007, j'ai entrouvert "Terre des hommes" et le sable en est tombé ! Le sable de la tempête. Le livre m'a accompagné pendant les deux jours de marche à travers elle.
Revient la marche désepérée de St Ex et de son mécanicien Prévot après la chute du vol vers l'Egypte !
Reviennent quelques phrases que le vent du désert semblait murmurer : "Chaque seconde de silence assassine un peu ceux que j'aime. Et une grande rage chemine en moi : pourquoi ces chaînes qui m'empêchent d'arriver à temps et de secourir ceux qui sombrent ? Pourquoi notre incendie ne porte-t-il pas notre cri au bout du monde ? Patience !... Nous arrivons !..."
Que faire au milieu du vent de sable si non marcher avec les mots qui hurlent dans la tête... désespérante voix du de dans qui te dit de t'arrêter, de laisser passer, de te coucher... mais rien n'y fait les jambes avancent, un pas puis un pas et ce vent qui ne mollit pas !
Première défaillance, quelqu'un se sent mal... forme de claustrophobie de l'espace, enfermement dans la poussière de pierre au milieu du vide sidéral... l'entourer, marcher avec, la soutenir... Les pas reprennent l'un, puis l'autre...
Moulay nous dira en fin de journée que nous avons fait sept kilomètres... l'épreuve m'a paru plus difficile que les marches forcées militaires de 25 km avec le barda !
" Et le vent peu à peu empire. Et je découvre que dans le désert il n'est point de refuge. Le désert est lisse comme un marbre. Il ne forme point d'ombre pendant le jour, et la nuit il vous livre tout nu au vent.... je suis exposé au fouet de glace. ... je marche droit devant moi... L'Arabe nous a simplement regardés. Il a pressé, des mains, sur nos épaules, et nous lui avons obéi. ... Il n'y a plus ici ni races, ni langages, ni divisions... Il y a ce nomade pauvre qui a posé sur nos épaules des mains d'archange."
D'autres faibliront aussi, dériveront un peu... même notre guide approchera l'épuisement. Peu à peu nous sommes tous devenus pieds qui marchent, jambes, simplement des jambes... encore un pas, encore un... encore un... Est-ce le ksar... là-bas ?
Et c'est la fraternité qui nous conduit au bourg entre Tala et Aghlad où le repas nous rendra vie.
extraits de Terre des Hommes d'Antoine de Saint-Exupéry
Libellés :
rêveries,
séjour 2007,
St Ex
Timimoun : femmes à l'oeuvre
Par Dalila Morsly
Elles font vivre le désert. Les plus âgées, les mères , assurent la transition entre les bienfaits mais aussi les pesanteurs de la tradition et les promesses du futur. Elles transmettent et forgent dans le même temps, le goût de l'avenir. Les plus jeunes , les filles acceptent les héritages tout en exigeant d'être au monde , tout en essayant d'échapper aux souffrances de leurs mères.
Elles font vivre le désert. Les plus âgées, les mères , assurent la transition entre les bienfaits mais aussi les pesanteurs de la tradition et les promesses du futur. Elles transmettent et forgent dans le même temps, le goût de l'avenir. Les plus jeunes , les filles acceptent les héritages tout en exigeant d'être au monde , tout en essayant d'échapper aux souffrances de leurs mères.
Femmes de Timimoun
Peut-être que ce sont elles qui font vivre le désert . Sans elles, le vent aurait tout balayé, aurait enseveli les puits et brûlé les plantations , aurait recouvert les traces et effrayé les bêtes. Sans elles , les hommes auraient été effaçés par le sable, et la vallée ne serait plus qu'un chaudron sous le ciel dur.
Le Clézio
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vendredi 4 mai 2007
en 1977 , Moulay déjà
Moulay , que Azdine et moi avions rencontré à Timimoun , grâce à Paul et Suzel . Lors de la marche éprouvante entre Talah et Aghlad , en pleine tempête de sable, Il a évoqué sa rencontre avec Suzel en 1975... et depuis cette date des liens étroits se sont créés , des rencontres successives ont eu lieu , d'année en année , jusqu'à la mort de Suzel ...Depuis , Odile , la compagne d'Azdine , a repris cet échange chaleureux. C'est lui, qui distribue aux villages les plus démunis les fournitures scolaires destinées aux enfants .C'est lui qui connaît par coeur le ksar de son enfance , et le fait visiter dans tous ses dédales .
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Libellés :
mémoires de Timimoun,
portraits
lundi 30 avril 2007
Dune... sur une idée de Frank Herbert
revisitaiton de "Dune" de Frank Herbert - éditions Presses Pocket... à écouter avec les muisiques "Dune" sur le lecteur MP3
Au loin j'entends le grondement du ver des sables, bientôt il faudra courir avec les Freemen pour le chevaucher... Savez-vous ce qu'est chevaucher le Père des Sables au milieu des décharges d'électricité statique, dans l'odeur pénétrante de la cannelle chaude... J'ai rêvé de cette planète enfin verte, débarrassée de ses sables mais, mais, mais... l'épice que nous donne Shai-Hulud... nous ne pourrons plus la trouver, fini alors le voyage au travers des espaces, finis les instants d'éternité...
L'eau est toute proche, quelque part là sous nos pieds, elle est en nous et si précieuse que je ne peux pleurer ma Chani qui est loin...
Nous nous battrons pour notre liberté et ici au désert naîtra une existence nouvelle faite de liberté, de beauté et de paysages d'oasis enfin trouvés.
Au loin j'entends le grondement du ver des sables, bientôt il faudra courir avec les Freemen pour le chevaucher... Savez-vous ce qu'est chevaucher le Père des Sables au milieu des décharges d'électricité statique, dans l'odeur pénétrante de la cannelle chaude... J'ai rêvé de cette planète enfin verte, débarrassée de ses sables mais, mais, mais... l'épice que nous donne Shai-Hulud... nous ne pourrons plus la trouver, fini alors le voyage au travers des espaces, finis les instants d'éternité...
L'eau est toute proche, quelque part là sous nos pieds, elle est en nous et si précieuse que je ne peux pleurer ma Chani qui est loin...
Nous nous battrons pour notre liberté et ici au désert naîtra une existence nouvelle faite de liberté, de beauté et de paysages d'oasis enfin trouvés.
Ecrit ce jour, moi Muad'Dib si loin de toi... faut il réveiller le rêveur ?
vendredi 27 avril 2007
Mozart
j'étais au milieu de nulle part. A quelques dizaines de mètres le groupe continue son chemin. Le sable soulevé me crible de toutes parts, le vent ne permet plus de voir l'horizon.
A ce moment dans les écouteurs de mon lecteur musical montent les notes du Lacrimosa de Mozart...
Mozart au milieu du désert... Etrange ?
Certainement pas... l'émotion à l'état pur... l'âme à nu devant l'immensité...
Le silence dans toute sa pureté...
lundi 23 avril 2007
déserts incertains
Le monde, c'est la trop lourde présence des choses où l'on sent parfois la trop vive absence de Dieu. Le désert, c'est la trop dure absence des choses où l'on sent parfois la trop douce présence de Dieu.
Jean-Yves Leloup Extrait de Désert, déserts
Chacun de nous est un désert : une oeuvre est toujours un cri dans le désert.
François Mauriac Extrait de Dieu et Mammon
Le malheur fait dans certaines âmes un vaste désert où retentit la voix de Dieu.
Honoré de Balzac
Jean-Yves Leloup Extrait de Désert, déserts
Chacun de nous est un désert : une oeuvre est toujours un cri dans le désert.
François Mauriac Extrait de Dieu et Mammon
Le malheur fait dans certaines âmes un vaste désert où retentit la voix de Dieu.
Honoré de Balzac
Que sait du désert celui qui ne regarde qu'un grain de sable ?
Erik Orsenna Extrait de Madame Bâ
Le désert est une femme capricieuse, qui parfois rend les hommes fous
Paulo Coelho Extrait de L'Alchimiste
L'homme qui, du désert ne saccage point la légende, ne peut subir l'outrage
Tahar Ben Jelloun Extrait de Sahara
Ce qui embellit le désert c'est qu'il cache un puits quelque part...
Antoine de St Exupéry
Le courage de la goutte d'eau, c'est qu'elle ose tomber dans le désert
Lao She
Parler du désert, ne serait-ce pas, d'abord, se taire, comme lui, et lui rendre hommage non de nos vains bavardages mais de notre silence ?
Théodore Monod
L'homme qui, du désert connaît le secret, ne peut vieillir. La mort viendra, tournera autour de la dune puis repartira
Tahar Ben Jelloun Extrait de Sahara
J'ai toujours aimé le désert. On s'assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n'entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence...
Antoine de Saint-Exupéry
Erik Orsenna Extrait de Madame Bâ
Le désert est une femme capricieuse, qui parfois rend les hommes fous
Paulo Coelho Extrait de L'Alchimiste
L'homme qui, du désert ne saccage point la légende, ne peut subir l'outrage
Tahar Ben Jelloun Extrait de Sahara
Ce qui embellit le désert c'est qu'il cache un puits quelque part...
Antoine de St Exupéry
Le courage de la goutte d'eau, c'est qu'elle ose tomber dans le désert
Lao She
Parler du désert, ne serait-ce pas, d'abord, se taire, comme lui, et lui rendre hommage non de nos vains bavardages mais de notre silence ?
Théodore Monod
L'homme qui, du désert connaît le secret, ne peut vieillir. La mort viendra, tournera autour de la dune puis repartira
Tahar Ben Jelloun Extrait de Sahara
J'ai toujours aimé le désert. On s'assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n'entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence...
Antoine de Saint-Exupéry
déserts improbables...
Désert solitude
Désert incertitude
Désert inhabité
Désert inhospitalier
Y marcher quarante jours
Y marcher quarante ans
Y chercher l’amour
Y trouver le temps
L’heure y est grande
La minute éternisée
Pas de place pour rêver
Si non la vie s’absente
Se rendre compte que passer au désert
Est le chemin des grandes fois
De Jésus à Bouddha
Faudrait-il pour croire passer par là ?
J’ai marché sous le vent de sable
Qui vous nettoie la peau
Et vous harasse de maux
Si votre vie n’y est stable
J’ai marché dans la brume par le vent soulevée
J’ai marché à la recherche de mon amour
J’espérais, j’espère toujours
Seul, je m’y suis trouvé
Désert certitude
Désert habité
Désert solitude
Désert espéré !
Désert incertitude
Désert inhabité
Désert inhospitalier
Y marcher quarante jours
Y marcher quarante ans
Y chercher l’amour
Y trouver le temps
L’heure y est grande
La minute éternisée
Pas de place pour rêver
Si non la vie s’absente
Se rendre compte que passer au désert
Est le chemin des grandes fois
De Jésus à Bouddha
Faudrait-il pour croire passer par là ?
J’ai marché sous le vent de sable
Qui vous nettoie la peau
Et vous harasse de maux
Si votre vie n’y est stable
J’ai marché dans la brume par le vent soulevée
J’ai marché à la recherche de mon amour
J’espérais, j’espère toujours
Seul, je m’y suis trouvé
Désert certitude
Désert habité
Désert solitude
Désert espéré !
samedi 21 avril 2007
errance de déserts en déserts...
Dans la vieille armoire qui craque
Le soir au coin du feu,
J’ai consigné des milliers de mots
À vous dire.
Ils sont prisonniers des pages
Comme vous l’êtes de l’espace,
Etoiles accrochées sur le fond bleu acier
D’un ciel si lointain.
Et pourtant
Vos lèvres me murmurent encore
Ces mots d’amitié
Et ma main vous écrit
Les échos du monde.
En ces instants qui terminent le millénaire
Une lente et lourde caravane
Franchit
La porte
Du nord.
Chargée de trésors incertains,
Elle part à travers les champs de sable
Vous porter
Quelques bouts de verres colorés
Signes de mon souvenir
Et de mon désir de vous,
Là,
A l’autre bout
De la table.
Le soir au coin du feu,
J’ai consigné des milliers de mots
À vous dire.
Ils sont prisonniers des pages
Comme vous l’êtes de l’espace,
Etoiles accrochées sur le fond bleu acier
D’un ciel si lointain.
Et pourtant
Vos lèvres me murmurent encore
Ces mots d’amitié
Et ma main vous écrit
Les échos du monde.
En ces instants qui terminent le millénaire
Une lente et lourde caravane
Franchit
La porte
Du nord.
Chargée de trésors incertains,
Elle part à travers les champs de sable
Vous porter
Quelques bouts de verres colorés
Signes de mon souvenir
Et de mon désir de vous,
Là,
A l’autre bout
De la table.
mots écrits en 1999,
le désert approchait alors
je vous propose pendant quelques jours
une suite désertique
errant de texte en texte, d'image en son...
car au désert rien ne manque
si ce n'est soi à soi !
mercredi 18 avril 2007
les enfants de Timimoun
30% de la population de l'Algérie a moins de 15 ans . Içi, à Timimoun et dans le Gourara, ils sont touchants . Nous suivant par bandes et demandant des stylos ou du papier pour pouvoir écrire à l'école . Très souvent aussi l'appareil de photo les dérange et ils se sauvent en lançant des poignées de sable en l'air pour conjurer le mauvais sort.
Christel.
voir le diaporama
"comment comprendre les demandes de nos enfants qui possèdent tout ou presque, qui n'ont guère le souci d'un crayon ou d'un cahier, qui ne doivent attendre que l'instituteur vienne enseigner... comment comprendre ce gouffre qui nous sépare, nous les anxieux, les tristes, eux ces gens du grand sud si souriants, si accueillants, si proches de l'autre ? Est ce nous qui détruisons un monde qui pourrait être si beau ? Est-ce chez eux que naît la vie et la joie ? Est ce notre richesse qui nous rend si triste ? "
jean.
rêve
ai-je donc rêvé ce voyage
qui depuis si longtemps
était au fond de moi ?
ai-je donc inventé ces lieux,
ces rencontres, ces visages ?
ai-je inventé ces paysages ?
quand je ferme les yeux,
le monde n'existe pas...
et pourtant des odeurs viennent
lourdes et entêtantes
des lumières et des sons,
le vent, le sable,
l'odeur de la chaleur
et le murmure de l'eau dans l'oasis...
rêve ?
rêve d'Afrique,
rêve de désert
viens... on s'en va !
lundi 16 avril 2007
Timimoun : la vieille ville , le vieux KSAR
Tmimoun "la flamboyante "fait partie avec Adrar et In Salah des villes rouges de type néo-soudanais construites d'argile . Le vieux ksar date de l'empire almohade au 12ème siècle.
Les ruelles étroites, couvertes , permettent une climatisation naturelle...c'est un véritable labyrinthe de boyaux qui s'entrecroisent , bordés de murs ocre-rouge. Içi , les femmes arpentent les ruelles du vieux ksar, furtives et affairées : leurs tâches sont nombreuses allant du travail dans la palmeraie à la confection du couscous pour la famille souvent très nombreuse.
voir le diaporama
samedi 14 avril 2007
timi07
que reste-t-il de l'aventure quand elle se termine ?
un petit creux près du coeur
petit creux où devraient être ceux que l'on a croisés
petit creux où l'on se sent un peu abandonné
car vous êtes loin !
un petit creux près du coeur
petit creux où devraient être ceux que l'on a croisés
petit creux où l'on se sent un peu abandonné
car vous êtes loin !
que reste-t-il de l'aventure terminée ?
que reste-t-il quand les jours reprennent leur cours ?
que reste-t-il de la vie ?
il reste peu...
il reste juste...
il reste la Vie
et encore un peu
alors elle deviendra
envie !
Jean
jeudi 12 avril 2007
dessine moi un désert سحبتني صحراء
[درمد] ، دعا يهجر صحراء [روأدس] أن يجد حلم أن يترك حلم أن يكون اخترعت يسحبني خروف! ولماذا ما من فراشة هم يتواجدون في
الصحراء ؟يكون هناك بعض طفلة عادلة إلى ما بعد رمال غير مسمى ؟سحبتني فراشة يسحبني
Désert rêvé,
Désert appelé
Routes à trouver
Rêves à déserter
Rêves à inventer
Dessine-moi un mouton !
Et pourquoi pas un papillon
Existent-ils dans le désert ?
Y a-t-il quelqu’enfant blond
Au-delà des sables sans nom ?
Dessine-moi un papillon
Dessine-moi…
Désert appelé
Routes à trouver
Rêves à déserter
Rêves à inventer
Dessine-moi un mouton !
Et pourquoi pas un papillon
Existent-ils dans le désert ?
Y a-t-il quelqu’enfant blond
Au-delà des sables sans nom ?
Dessine-moi un papillon
Dessine-moi…
Jean du Chemineau
pour Jojo - je ne garantis en rien la traduction arabe ! ... j'ai fait confiance au traducteur en ligne et ne sais s'il connait bien la langue de là-bas !
mercredi 11 avril 2007
Timimoun nostalgie :1977
Timimoun en 1977 lors de mon premier voyage : pas de grande avenue , mais la route faite de la même terre que les murs rouges . Pas de voitures encore , et le transport de denrées se fait glorieusement sur la tête .
Libellés :
mémoires de Timimoun
"le ciel" de Christiane
oui, c'était à notre retour de Fatis...et c'était comme si nous n'avions encore jamais vu un ciel semblable ! et chacun de s'extasier , se contorsionner pour photographier cette merveille à partir du 4x4 où seuls ceux qui étaient assis à droite pouvaient s'y essayer
lundi 9 avril 2007
le chèche au Sahara
où chacun , à son arrivée à Timimoun va essayer de rivaliser avec Moulay dans son art de draper son chèche
jeudi 29 mars 2007
abstractions à l'Oasis rouge
ombres et lumières
un zyeuter(*) dans le soleil du sud peut prendre des allures inquiétantes ou comiques, chèche sur la tête, pantalon à poches multiples, rangers aux pieds... il en faut peu pour qu il ressemble à un légionnaire évadé... le belge prendra vite ainsi le surnom de Tartarin... ben c 'est le désert des Tartares(**)... hein !
(*) site photo où nous retrouver : www. zyeuter.com, cherchez Christel ou Jean du chemineau
(**) référence à un ouvrage culte de Dino Buzzati à ne manquer sous aucun prétexte
Jean du Chemineau
Christel
Présenter une photographe est rarement facile, j'en dirai donc que c'est un "Oeil" et que cet oeil révèle la beauté du monde avec simplicité, bienveillance et amour.
Elle nous aidera à découvrir la beauté de l'Algérie qui fut en son temps terre d'adoption.
Elle nous accompagnera dans un parallèle hors du temps.
mercredi 28 mars 2007
accueil...
La chaleur d'un accueil...
Est-ce que je recevrai jamais aussi bien
L'étranger qui vient chez moi,
Est-ce que je saurai être attentif à lui
comme vous l'avez été, Moulay.
Au delà des cultures,
Au delà des traditions...
j'ai été heureux de partager la nourriture avec vous,
Le thé, la vie, les mots...
Et la difficile marche au désert.
Que Dieu vous garde !
Moulay
Moulay : le personnage central de Timimoun: je l'ai rencontré la première fois à Timimoun en 1977 il y a trente ans , puis en 2002. On peut le retrouver dans certains livres d'art consacrés à l'Algérie , tout comme Zora la tisserande et Habiba la danseuse . Il connaît son ksar à la perfection et l'aime et se désole de voir la palmeraie se dégrader et aller à sa perte .
Libellés :
mémoires de Timimoun,
portraits
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